Attention : cet arbre fruitier courant attire les serpents dans votre jardin sans que vous le sachiez

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Modifié le 
28 mai 2025
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Attention : cet arbre fruitier courant attire les serpents dans votre jardin sans que vous le sachiez
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Les figuiers, ces arbres fruitiers emblématiques des jardins méditerranéens, offrent un microenvironnement idéal pour les serpents. Leur feuillage dense crée une ombre fraîche, parfaite pour se protéger des fortes chaleurs estivales. Mais c’est surtout la chaîne alimentaire qu’ils génèrent qui attire ces reptiles. Les figues tombées attirent souris, lézards et insectes, devenant une source de nourriture pour les serpents.

L’écosystème caché des figuiers

L’arbre lui-même ne nourrit pas directement les serpents, mais il crée un écosystème complexe. Les zones ombragées sous ses branches servent de refuges pour les petites proies, tandis que les tas de feuilles ou les figues pourries deviennent des cachettes. Ce phénomène est amplifié par la présence d’autres abris naturels comme des pierres, du bois ou une pelouse mal entretenue.

La chaîne alimentaire en action

Les serpents ne sont pas attirés par les figues elles-mêmes, mais par les animaux qu’elles attirent. Une étude montre que chaque figuier non entretenu peut devenir un buffet à volonté pour les reptiles, attirant souris, lézards et insectes. Cette interdépendance explique pourquoi les serpents s’installent durablement près de ces arbres.

Les autres plantes impliquées

Certains végétaux, comme le basilic, la menthe poivrée ou le lantana, attirent également des insectes et des rongeurs, renforçant l’attrait des serpents. Les soucis, les arums tachetés et les hellébores offrent quant à eux des cachettes ombragées, idéales pour les reptiles.

Comment limiter la présence des serpents ?

La cohabitation avec les serpents n’est pas inévitable. Des mesures simples permettent de réduire leur attrait pour votre jardin.

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L’entretien régulier, une solution clé

Tailler régulièrement le figuier pour aérer son feuillage et éliminer les zones ombragées. Enlever les figues tombées et les feuilles mortes pour supprimer les sources de nourriture.

Éviter les plantes attractives

Cultiver en pots les plantes aromatiques (basilic, menthe) et les fleurs attirant les insectes (lantana, citronnelle). Éloigner ces pots des entrées de la maison pour limiter les risques.

Créer un environnement hostile

Supprimer les tas de pierres, amas de bois ou broussailles qui servent de refuges. Privilégier le gravier au sol pour réduire les cachettes, et sceller les entrées de votre maison.

Quels serpents fréquentent les figuiers ?

Les serpents attirés par les figuiers sont généralement non venimeux, mais leur présence peut inquiéter.

Les couleuvres, des visiteurs inoffensifs

Les couleuvres (genre Natrix) sont les plus fréquentes. Non venimeuses, elles chassent les souris et les lézards, jouant un rôle écologique précieux. Leur présence indique souvent un équilibre naturel dans le jardin.

D’autres espèces, plus rares

Les serpents venimeux (comme la vipère) sont moins susceptibles de s’installer près des figuiers, car ils préfèrent les zones rocheuses et sèches. Leur présence reste exceptionnelle dans les jardins urbains.

L’importance de la cohabitation

Les serpents, même indésirables, jouent un rôle écologique vital.

Un équilibre naturel à préserver

En contrôlant les populations de souris et d’insectes, les serpents limitent les dégâts sur les cultures et les plantes. Leur présence témoigne d’une biodiversité saine, à préserver plutôt qu’à combattre.

Le jardinage responsable

Plutôt que de tenter d’éliminer les serpents, adoptez des gestes écoresponsables : réduire les déchets, maintenir un sol propre et favoriser les prédateurs naturels (hérissons, chouettes).

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Les figuiers attirent les serpents, mais cette cohabitation peut être maîtrisée. En comprenant les mécanismes de l’écosystème, en adoptant un entretien rigoureux et en évitant les plantes attractives, vous transformez votre jardin en un espace vivant, où la nature s’exprime sans menacer votre tranquillité.

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