Un jardinier professionnel a récemment dénoncé les composts du commerce, qualifiés d’« arnaque totale » dans un article publié sur Ecoledagriculture.fr. Cette prise de position intervient dans un contexte où les produits écologiques sont de plus en plus critiqués pour leur manque de transparence. L’expert dénonce une qualité médiocre et des pratiques commerciales trompeuses, soulignant que ces produits ne répondent pas aux attentes des jardiniers amateurs ou professionnels.
Selon le jardinier, les composts vendus en grande surface ou en jardinerie contiennent souvent des matériaux de mauvaise qualité. Certains produits seraient composés de déchets non triés ou de terres enrichies artificiellement, plutôt que de véritables résidus organiques transformés. Cette critique rejoint les inquiétudes grandissantes sur l’étiquetage trompeur des produits écologiques, un phénomène déjà observé dans d’autres secteurs.
Le professionnel pointe un manque de contrôle sur la composition réelle des composts. Aucune norme précise ne définit les critères de qualité pour ces produits, contrairement aux engrais chimiques. Cette lacune permet aux fabricants de surévaluer les bénéfices de leurs produits, en promettant des résultats que les jardiniers ne constatent pas.
L’utilisation abusive de plastiques dans l’emballage des composts et la logistique coûteuse des transports sont également critiquées. Ces pratiques contredisent les principes écologiques que ces produits prétendent défendre. Pour les jardiniers, l’investissement financier dans ces produits s’avère souvent inutile, surtout face aux alternatives maison.
Face à ces critiques, de nombreuses solutions émergent pour remplacer les produits industriels.
Composter à la maison reste la méthode la plus fiable selon les experts. En triant les déchets organiques (épluchures, feuilles, fumier) et en les laissant se décomposer, les jardiniers obtiennent un engrais naturel riche en matière organique. Cette pratique, simple et économique, évite les additifs chimiques présents dans certains composts du commerce.
Pour les parcelles à préparer rapidement, le compostage de surface (dépôt direct des déchets sur le sol) est une alternative efficace. Cette méthode, recommandée pour les légumes d’été comme les tomates ou les courgettes, permet une fertilisation immédiate sans attente de maturation.
Les engrais verts (plantes comme le phacélie ou la moutarde) sont une alternative écologique. En les semant et en les enfouissant, ils enrichissent le sol en azote et en matière organique, tout en évitant les produits industriels.
Face à ces critiques, les fabricants de composts défendent leur transparence et qualité. Certains soulignent l’évolution des normes pour garantir des produits plus sains. Cependant, les consommateurs restent sceptiques, exigeant des contrôles indépendants pour valider les allégations.
Les labels écologiques (AB, bio) ne couvrent pas systématiquement les composts, laissant un vide réglementaire. Les associations de consommateurs réclament une harmonisation européenne des normes pour éviter les arnaques.
L’affaire révèle un désir croissant de retour à l’autonomie chez les jardiniers. Les formations en permaculture et les échanges de savoirs entre amateurs se multiplient, marquant un rejet des solutions industrielles au profit de méthodes traditionnelles.
Le débat sur les composts du commerce illustre les tensions entre écologie et profit. Si les alternatives maison et les engrais verts gagnent en popularité, l’industrie doit repenser ses pratiques pour reconquérir la confiance des consommateurs. En attendant, les jardiniers sont invités à s’auto-suffire et à dénoncer les pratiques abusives, comme le fait ce professionnel dans sa « coup de gueule ».
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