Introduction
Face à la recrudescence des chenilles défoliatrices dans les jardins et potagers, les jardiniers recherchent des solutions écologiques pour protéger leurs cultures. Parmi les méthodes naturelles, un légume-feuille oublié réapparaît comme un allié précieux : l’ortie. Cette plante ancienne, à la fois comestible et répulsive pour les chenilles, offre une alternative aux produits chimiques. Découvrez comment l’exploiter, mais aussi d’autres techniques efficaces pour préserver vos plantes sans nuire à l’environnement.
L’ortie (Urtica dioica), plante aux vertus méconnues, sécrète des composés volatils qui repoussent les chenilles. Son purin d’ortie, obtenu par macération de ses feuilles dans de l’eau, stimule les défenses naturelles des plantes et élimine les ravageurs. Cette méthode, simple et économique, est particulièrement efficace contre les chenilles noctuelles et les pucerons.
Contrairement à une idée reçue, l’ortie est comestible et riche en minéraux. Ses jeunes pousses, légèrement amères, s’intègrent parfaitement dans les salades, les soupes ou les quiches. Pour neutraliser leur piquant, il suffit de les blanchir quelques secondes à l’eau bouillante.
L’ail et la tanaisie sont des répulsifs naturels redoutables. Une infusion de ces plantes, vaporisée sur les feuilles, masque les odeurs attractives des légumes et décourage les chenilles. Le romarin, quant à lui, repousse efficacement les papillons blancs dont les larves s’attaquent aux légumes.
Le vinaigre blanc dilué à 10 % dans de l’eau et le savon noir (dilué à 5 %) forment des traitements écologiques. Ces produits agissent en irritant les chenilles et en détruisant leur cuticule. À appliquer en fin de journée pour éviter de brûler les feuilles sous le soleil.
Conçus pour les chenilles processionnaires du pin, ces pièges captent les larves lors de leur descente vers le sol. Fixés au tronc, ils forment un collier avec un sac collecteur rempli de terreau. Les chenilles y tombent sans contact, évitant les risques d’urtication.
À installer de novembre à mai, selon les régions, ces pièges doivent être vérifiés régulièrement. Une fois remplis, les sacs sont incinérés pour éviter la réinfestation. Ne jamais manipuler les chenilles : leur urticant peut causer des réactions cutanées graves.
Les coccinelles, les hérissons et les oiseaux insectivores (mésanges, rouges-gorges) sont des alliés précieux. Pour les attirer, plantez des arbres fruitiers et laissez pousser des pissenlits. Les hérissons, actifs la nuit, apprécient les tas de feuilles et les abris en bois.
Les traitements chimiques détruisent l’équilibre écosystémique en éliminant aussi les insectes utiles. Privilégiez les huiles essentielles (neem, poivre de Cayenne) ou les bouillies bordelaises pour des interventions ciblées.
Les chenilles se cachent dans les toiles de soie ou sous les feuilles. Inspectez quotidiennement vos cultures, surtout après les pluies, période propice à leur apparition. Éliminez les larves à la main pour éviter leur prolifération.
Aucune solution ne garantit une protection totale. Associez le purin d’ortie à des pièges et à une diversification des cultures pour désorienter les ravageurs. Par exemple, alternez les salades et les tomates avec des plantes répulsives comme le marjolaine ou le radis.
Conclusion
L’ortie, alliée oubliée des jardiniers, redonne de l’espoir face aux chenilles. Associée à d’autres techniques naturelles – infusions, pièges ou biodiversité –, elle permet de cultiver en harmonie avec la nature. En adoptant ces méthodes, les amateurs de jardinage bio retrouvent un équilibre entre productivité et respect de l’environnement.
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