Le congé parental d’éducation, en vigueur depuis 1977, permet aux salariés de suspendre ou de réduire leur activité après la naissance ou l’adoption d’un enfant. Ce dispositif, encadré par les articles L1225-47 à L1225-66 du Code du travail, offre une durée pouvant atteindre trois ans, mais son indemnisation reste très faible.
Durée et indemnisation
En 2025, la PreParE (Préparation à la Parentalité) verse 456,06 € nets mensuels pour un congé à temps complet, soit un montant insuffisant pour couvrir les besoins des familles. Ce montant, pris en charge par la Caisse d’allocations familiales (CAF), ne représente qu’une fraction du salaire moyen, décourageant les pères à y recourir.
Faible utilisation par les pères
Seuls 0,8 % des pères ont pris ce congé en 2021, contre 14 % des mères, selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Cette inégalité persiste malgré les réformes successives, car le dispositif reste perçu comme un frein à carrière pour les hommes.
Le gouvernement envisage de remplacer le congé parental par un congé de naissance plus court mais mieux rémunéré, initialement prévu pour 2025 mais reporté à 2026**. Ce projet, annoncé dans le cadre des concertations sociales, vise à **réduire les inégalités professionnelles** entre hommes et femmes.
Principales mesures envisagées
Enjeux budgétaires et politiques
Le coût de cette réforme pourrait atteindre des centaines de millions d’euros, selon les estimations. Son inscription dans le prochain Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 reste incertaine, en raison du contexte économique tendu.
Une mère de trois enfants a récemment découvert que ses congés parentaux n’avaient pas été comptabilisés dans le calcul de sa pension, entraînant une perte de 120 € mensuels à vie. Ce cas révèle les zones d’ombre du système actuel, où les périodes de congé ne sont pas toujours considérées comme des périodes de cotisation.
Mécanisme de calcul des pensions
En France, les périodes de congé parental sont généralement exclues du calcul des droits à pension, sauf si elles sont indemnisées. La PreParE, bien que versée, ne constitue pas une rémunération au sens des régimes de retraite, ce qui explique cette lacune.
Conséquences financières à long terme
Pour cette mère, la non-comptabilisation de ses trois congés parentaux (soit 3 ans de carrière) se traduit par :
Le nouveau congé de naissance pourrait résoudre certains problèmes, mais soulève aussi des questions.
Avantages potentiels
Risques et limites
La réforme en cours doit s’accompagner d’une meilleure communication sur les droits des salariés et les conséquences à long terme des congés parentaux.
Recommandations pour les familles
Enjeux sociétaux
Cette affaire illustre la nécessité d’une réforme structurelle pour :
Conclusion
Le cas de cette mère de trois enfants révèle les failles d’un système conçu pour protéger les familles, mais qui peut parfois les pénaliser à long terme. La future réforme du congé de naissance devra répondre à ces défis, en garantissant une indemnisation équitable et une transparence totale sur les conséquences des choix familiaux.
Hello, moi c'est Philippine ! Je suis costumière dans le cinéma français. Quand je ne suis pas sur les plateaux de tournage avec les acteurs, je fais le tour des dernières tendances de mode et beauté. Cela fait partie intégrante de mon travail, et j'en profite pour vous partager mes trouvailles et bons plans sur mon site 🙂