Depuis quelques mois, les contrôles sur les marchés français se sont intensifiés pour lutter contre les pratiques frauduleuses, notamment la francisation (fausse mention d’origine française). Un oubli d’étiquette ou une information incomplète sur les produits peut désormais entraîner des amendes pouvant atteindre 1 500 € pour les vendeurs de légumes. Cette mesure s’inscrit dans un cadre réglementaire renforcé, avec des contrôles ciblés et des sanctions exemplaires pour dissuader les fraudeurs.
À partir du 22 juillet 2025, les vendeurs de légumes bio certifiés devront respecter des règles strictes concernant les paiements en espèces (interdiction au-delà de 150 €) et l’affichage des informations produit. Parallèlement, les autorités ont durci les sanctions pour les manquements à l’étiquetage, notamment pour les produits présentés comme français alors qu’ils sont importés.
Exemples de sanctions récentes :
Ces mesures visent à protéger à la fois les producteurs français et les consommateurs, souvent trompés par des mentions d’origine falsifiées.
La francisation consiste à attribuer une origine française à des produits agricoles importés, souvent pour bénéficier de prix plus élevés ou de labels réputés. Cette pratique, qualifiée de « vol » par les autorités, a fait l’objet de 10 000 contrôles en 2024 par la DGCCRF.
Sur ces 10 000 inspections :
Cas emblématique : Un grossiste du Loir-et-Cher a été condamné à 100 000 € d’amende pour avoir vendu plusieurs tonnes de petits fruits rouges (fraises, framboises) en les présentant comme français, alors qu’ils provenaient d’Espagne ou du Maroc.
Les agents de la DGCCRF utilisent des techniques sophistiquées pour traquer les fraudes :
La francisation a des conséquences économiques et sociales majeures :
Chiffres clés :
Face à cette crise, les réactions se multiplient :
Les autorités prévoient de poursuivre leur action avec :
Campagnes d’information pour les vendeurs sur les obligations légales.
Partenariats avec les plateformes de vente en ligne pour contrôler les annonces.
: une vigilance permanente pour garantir l’équité
L’oubli d’une étiquette sur les marchés n’est plus une simple erreur administrative, mais un délit passible d’amendes lourdes. Cette évolution reflète la volonté des autorités de protéger l’intégrité des filières agricoles et la transparence du marché. Pour les vendeurs, la maîtrise des règles d’étiquetage devient une priorité absolue, tandis que les consommateurs doivent rester méfiants face aux mentions d’origine trop alléchantes.
Dans ce contexte, la collaboration entre producteurs, distributeurs et contrôleurs reste essentielle pour éradiquer la francisation et rétablir la confiance dans les circuits courts.
Hello, moi c'est Philippine ! Je suis costumière dans le cinéma français. Quand je ne suis pas sur les plateaux de tournage avec les acteurs, je fais le tour des dernières tendances de mode et beauté. Cela fait partie intégrante de mon travail, et j'en profite pour vous partager mes trouvailles et bons plans sur mon site 🙂